Coqueluche
Mise à jour
10/03/2021
INTRODUCTION/GÉNÉRALITÉ
- La gravité de la maladie est liée à ses complications pulmonaires et neurologiques, touchant surtout les nourrissons et pouvant conduire à des séquelles voire au décès.
- La transmission ne se fait plus entre jeunes enfants comme à l’ère pré-vaccinale, mais le plus souvent du jeune adulte ou de l’adolescent qui n’est plus immunisé ou à jour de ses vaccinations, au petit nourrisson non encore protégé par la vaccination.
- Les quintes asphyxiantes avec malaises graves et la « coqueluche maligne » sont l’apanage des nourrissons <3 mois non immunisés.
- Cette dernière se traduit par une détresse respiratoire avec hypertension artérielle pulmonaire, hyper-lymphocytose majeure suivie d’une défaillance multiviscérale. Cette forme, rend compte de la quasi-totalité des décès déclarés liés à la coqueluche chez les enfants.
- Même s’il existe un passage placentaire des anticorps anticoquelucheux naturels et/ou que le bébé est allaité, la plupart des nourrissons ne sont pas protégés contre la maladie clinique pendant les premiers mois de vie (à moins que leur mère n’ait été récemment vaccinée),et ce en raison probablement de l’insuffisance du titre d’anticorps transférés.
- De même, la coqueluche survenant dans les premiers mois de vie est considérée comme peu immunisante, la vaccination reste donc nécessaire chez ces nourrissons.
HISTORIQUE
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PHYSIOPATHOLOGIE
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ÉPIDÉMIOLOGIE
Depuis 1986, la coqueluche ne fait plus partie des maladies à déclaration obligatoire (DO) mais reste à signaler à l’agence régionale de santé (ARS) dans 2 situations spécifiques :
- Infections nosocomiales
- Les cas groupés de coqueluche (au moins 2 cas, contemporains ou successifs, survenant dans la même unité de lieu).
Données de surveillance du Réseau Rénacoq :
- 3318 cas de coqueluche chez des nourrissons de < 6 mois ont été déclarés de 1996 à 2015.
- Parmi ceux-ci, 66% avaient < 3 mois.
- Au cours de cette période, l’incidence a significativement diminué de 444 cas pour 100 000 nourrissons < 3 mois en 2000 à 96 cas pour 100 000 en 2015.
- Toutefois, des cycles épidémiques de coqueluche persistent tous les 3 à 5 ans, en 1997, 2000, 2005, 2009 et 2012-2013.
- Parmi les cas chez les < 3 mois en 2015, 38% étaient admis en réanimation.
- La létalité varie de 0 à 3% selon les années.
- De 2005 à 2014, 64 décès par coqueluche ont été notés sur les certificats de décès reçus par le CépiDC : 59 de ces décès avaient < 1 an, 5 des personnes de plus de 75 ans. 1
FACTEURS DE RISQUES
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EXAMEN CLINIQUE
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DIAGNOSTICS DIFFÉRENTIELS
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EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
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ÉTIOLOGIE
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COMPLICATIONS
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PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE
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ÉVOLUTION/PRONOSTIC
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PRÉVENTION
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CAS PARTICULIERS
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SURVEILLANCE
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THÉRAPIES FUTURES
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