Douleur thoracique
Mise à jour
09/11/2021
INTRODUCTION/GÉNÉRALITÉ
- Motif de consultation extrêmement fréquent.
Le but de la prise en charge est surtout d'éliminer une urgence : Moyen mnémotechnique« PIED» :
- Péricardite, Pneumothorax, Pleurésie, Pneumopathie franche lobaire aiguë.
- IDM
- Embolie pulmonaire.
- Dissection aortique
InterROgatoire
- L'interrogatoire doit relever les facteurs de risque cardiovasculaire, les antécédents médicochirurgicaux et surtout cardiologiques, la prise d'un traitement au long cours.
- C'est un temps essentiel qui permet assez souvent d'approcher le diagnostic. Il doit être précis et non directif et doit faire préciser au patient les caractéristiques de la douleur.
A) Siège
- Rétrosternale en barre : douleur coronarienne (angor ou IDM), péricardite. Rétrosternale ascendante, en va-et-vient: reflux gastro-œsophagien.
- Basi- ou latéro-thoracique : de type pleural, évoque plutôt une douleur d'origine pulmonaire: embolie pulmonaire, pneumopathie, pneumothorax, pleurésie…
- Précordiale : peut correspondre à une douleur coronarienne, à une péricardite, mais aussi et surtout à des douleurs fonctionnelles.
B) Irradiations
- Aux épaules, aux avant-bras et au maxillaire inférieur: douleur coronarienne.
- Descendant vers les lombes et les membres inférieurs(migratrice): dissection aortique.
C) Migration
- Migratrice vers le dos et les membres inférieurs : évoque une dissection aortique
D) Type De La Douleur
- Constrictive : douleur coronarienne (angor ou IDM), péricardite.
- Brûlure : plutôt reflux gastro-œsophagien, mais possiblement coronarienne ou péricardite.
E) Intensité : EVA
F) Circonstances d'apparition/mode de début
- Effort (et arrêt de la douleur à l'arrêt de l'effort ): angor d'effort…
- Rythmée par les repas :
- post-prandial précoce : reflux gastro-œsophagien ou angor (repas = équivalent d'effort)
- post-prandial tardif : gastrite ou ulcère gastro-duodénal.
G) Facteurs aggravants/soulageants
- Augmentée par l'inspiration profonde et la toux : toutes les douleurs pleuro-pulmonaires, la péricardite et les douleurs pariétales.
- Calmée par l'antéflexion : assez évocateur de péricardite (position antalgique en « prière mahométane»).
- Calmée par la TRINITRINE : en principe spécifique de la douleur angineuse (la douleur du SCA avec sus-décalage persistant du ST est résistante à la TNT par définition), mais la douleur de péricardite peut parfois être soulagée par la trinitrine (avec un délai plus long) de même que le spasme de l'œsophage. La douleur angineuse est soulagée par la TNT par vasodilatation coronaire et par diminution de la tension pariétale et donc de la MVO2. La douleur de péricardite est diminuée par la TNT du fait de la diminution de la tension pariétale, diminuant les frottements avec le péricarde.
- Déclenchée par la pression du thorax : évoque avant tout une douleur pariétale.
H) Durée
- Quelques secondes : précordialgies atypiques.
- Quelques minutes : angor.
- Plusieurs heures : infarctus, dissection aortique, péricardite.
I) signes associés
- Dyspnée, toux, expectoration : pathologie pleuro-pulmonaire.
- Pyrosis : reflux gastro-œsophagien.
- Fièvre: d'emblée pour une pneumopathie, une péricardite ; retardée dans l'infarctus du myocarde et dans l'embolie pulmonaire.
EXAMEN CLINIQUE
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