Appendicite aigüe
INTRODUCTION/GÉNÉRALITÉ
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L’appendice est un diverticule creux appendu à la surface médiane du cæcum, 3 cm au-dessous de l’abouchement iléal.
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Sa taille est variable : de 6 à 12 cm de longueur sur 4 à 8 mm de diamètre.
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C’est une vascularisation terminale : il est vascularisé par l’artère appendiculaire, provenant de l’artère ileo-bicæco-appendiculo-colique, et suit le bord libre du mésocôlon.1
HISTORIQUE
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PHYSIOPATHOLOGIE
- L’infection appendiculaire est provoquée par une obstruction de la lumière de l’appendice, par un obstacle :1
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Endoluminal : Stercolithe (résidus de matières fécales calcifiées), un corps étranger, un bouchon muqueux, un parasite (ascaris)…
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Pariétal : Hyperplasie lymphoïde (ce qu'on observe en cas d'infection virale ou bactérienne intestinale), tumeur appendiculaire carcinoïde, une hypertrophie de la paroi en cas de maladie inflammatoire digestive (maladie de Crohn)
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Caecal.
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- Cette obstruction provoque une pullulation microbienne dans la lumière appendiculaire ainsi que des lésions muqueuses puis pan pariétales associant un infiltrat inflammatoire à des lésions infectieuses et ischémiques.1
- La réaction inflammatoire peut aller de la simple congestion de l’appendice associé à une dilatation des vaisseaux de la séreuse (appendice inflammatoire), à une augmentation du volume de l’organe qui devient œdémateux et qui, à l’occasion d’une surinfection, se recouvre de fausses membranes (appendice suppuré).
ANATOMOPATHOLOGIE
Un appendice normal est constitué d'une muqueuse et d'une sous-muqueuse riches en tissu lymphoïde qui a tendance à diminuer avec l'âge. La musculeuse est composée comme le reste de l'intestin de deux couches musculaires. Il s'agit donc d'une portion borgne de l'intestin avec toutes les couches histologiques normales.
A) En cas d'appendicite aiguë, on peut observer :
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Une appendicite catarrhale/endo-appendicite avec une atteinte localisée à la muqueuse, un infiltrât de PNN dans la lumière et parfois des ulcérations de petite taille
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Une appendicite ulcéreuse/suppurée : les ulcérations sont confluentes et réalisent des pertes de substance étendues avec de la nécrose à l'intérieur. L'infiltration à PNN concerne toute la paroi.
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Une appendicite abcédée : appendicite ulcéreuse et suppurée avec des micro-abcès au sein de la paroi
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Une appendicite gangréneuse : nécrose extensive de la paroi
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Une appendicite phlegmoneuse : nécrose suppurée de toute la paroi.
L'atteinte inflammatoire prédomine souvent à la distalité de l'appendice
B) Variations anatomiques de l'appendice :
Elles sont secondaires soit à un défaut de migration du cæcum ou cours de l'embryogenèse soit indépendantes du cæcum.
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La position la plus fréquente est latéro-cæcale et discrètement rétro-caecale (65 %).
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Rétrocœcale pure
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Pelvienne
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Méso-cœliaque (au-dessus ou en dessous des anses iléales)
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Sous-hépatique.
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Au cours de la grossesse, l'appendice migre vers le haut et, à l'approche du terme, il est situé sous le foie.
ÉPIDÉMIOLOGIE
- L'appendicite est :
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Exceptionnel avant 1 an.1
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Rare avant 3 ans. (penser à une invagination intestinale aiguë)
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Rare également chez le sujet âgé (se méfier d'un cancer du colon droit).
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La majorité des cas d’appendicite aiguë surviennent chez l’adolescent et le jeune adulte entre la 2ème et la 3ème décennie avec une prédominance masculine dans cette tranche d’âge.
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- L’appendicite aiguë est l’urgence chirurgicale la plus fréquente (130 000 appendicectomies par an en France = 30 % des interventions de chirurgie abdominale).1
- On estime que la probabilité de développer une appendicite aiguë au cours de la vie est de 9 % mais seulement 20 % se présenteront avec une forme compliquée.1 2
- C’est dans les tranches d’âge extrème que les formes compliquées (perforées) sont relativement plus fréquentes et que la mortalité est plus élevée. L’incidence de perforation est de 70 à 80 % chez l’enfant et de 30 % chez le sujet âgé.1
- Le risque principal d’une appendicite est l’évolution vers la perforation puis la péritonite généralisée qui met en jeu le pronostic vital : la mortalité est de 0,1% dans les formes non compliquées, elle est de 1,5 à 5% en cas de perforation appendiculaire.1
FACTEURS DE RISQUES
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EXAMEN CLINIQUE
A) Forme clinique typique de l’appendicite
1) Signes fonctionnels :
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Douleur localisée en fosse iliaque droite (FID) ou douleur initialement épigastrique puis migrant en FID, de début brutal, continue, sans irradiation, à type de torsion ou de crampe, sans irradiation, augmentant progressivement d’intensité au cours des 24 premières heures. Une diminution de la douleur ne doit pas pour autant éliminer ce diagnostic.
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Signes digestifs : vomissements (30 %), nausées (50 %), constipation (iléus réflexe : 30 %). Le transit est normal dans la moitié des cas. Les vraies diarrhées sont rares (signes négatifs en faveur d'une autre cause)
2) Etat général conservé :
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Les signes généraux sont une fièvre aux alentours de 38°C. La moitié des patients sont apyrétiques.
3) Signes physiques :
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Défense ou douleur provoquée à la palpation de la FID. Maximale au point de Mc Burney (union du 1/3 externe et des 2/3 internes de la ligne joignant l’ombilic à l'épine iliaque antéro-supérieure).
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Défense du flanc D : sa présence évoque fortement une appendicite latéro-cæcale.
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Le signe de Blumberg (douleur à la décompression brutale de la FID) et le signe de Roswing (douleur de la fosse iliaque droite à la décompression brutale de la fosse iliaque gauche) signent également une irritation péritonéale.
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Toucher rectal : Douleur latéro-rectale droite qui traduit également une irritation péritonéale (dans la moitié des cas).
B) formes cliniques atypique par sa localisation1 1 1
Dans environ 20 à 30% des cas, l’appendicite a une présentation clinique atypique.1
1) Appendicite pelvienne
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Les douleurs, localisées à la région hypogastrique droite, sont au premier plan, associées le plus souvent à une fébricule.
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Il existe parfois des signes urinaires (pollakiurie, dysurie) ou rectaux (ténesme, faux besoins).
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L’examen physique trouve une douleur provoquée voire une défense hypogastrique et une douleur latérale droite au toucher rectal. Il n’y a pas de perte gynécologique ou de métrorragie.
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La bandelette urinaire et l’ECBU éliminent un problème urinaire (cystite, colique néphrétique ou pyélonéphrite), l’examen gynécologique et l’échographie une affection gynécologique.
2) Appendicite sous-hépatique
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Les symptômes sont ceux d’une cholécystite aiguë : douleurs de l’hypochondre droit, fièvre et défense.
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Le diagnostic est souvent fait à l’échographie, qui élimine la cholécystite.
3) Appendicite rétrocæcale
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L’appendice est situé en arrière du cæcum et en avant du muscle psoas.
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Les douleurs sont plutôt lombaires droites et le patient a parfois une position antalgique en psoïtis (cuisse droite fléchie sur le tronc).
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À l’examen, il n’y a pas de défense en FID. On cherche une douleur provoquée en FID lorsqu’on demande au patient en décubitus dorsal de soulever la jambe droite du plan du lit, ce qui met en tension le psoas.
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Le diagnostic, suspecté sur des éléments cliniques, est confirmé au scanner.
4) Appendicite méso-cœliaque
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L’appendice est situé au milieu des anses digestives.
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Son inflammation est à l’origine d’un iléus réflexe plus ou moins important dans un contexte fébrile.
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Le tableau clinique réalisé est celui d’une occlusion associée à de la fièvre.
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Le diagnostic en imagerie n’est pas toujours facile en raison de l’iléus mais le tableau clinique impose une intervention en urgence.
5) Appendicite « à gauche » :
- Exceptionnellement, la symptomatologie peut être inversée en cas de situs inversus.
6) Appendicite herniaire :
- Dans certains cas l’appendice peut avoir migré dans une hernie inguinale droite et simuler un étranglement herniaire.
C) Formes selon le terrain
1) Appendicite du nourrisson
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L’évolution vers la perforation et la péritonite aiguë généralisée est rapide. Le tableau clinique est souvent trompeur, ce qui explique que dans près de la moitié des cas les appendicites de l’enfant de moins de 3 ans sont diagnostiquées au stade de péritonite localisée ou généralisée.
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Agitation, insomnie, anorexie, diarrhée sont parfois au premier plan, la température est souvent élevée et l’état général rapidement altéré avec des signes de déshydratation.
2) Appendicite du sujet âgé
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Chez la personne âgée, un retard diagnostique est fréquent.
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L’appendicite peut se présenter comme une occlusion fébrile avec une douleur chronique de la fosse iliaque droite associée à des troubles du transit. Ce tableau clinique peut suggérer une tumeur du côlon droit et impliquer une intervention chirurgicale.1
3) Appendicite de la femme enceinte
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Au premier trimestre de la grossesse, l’appendice est en situation normale et la symptomatologie comparable à une appendicite aiguë typique.
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Ensuite, l’appendice est refoulé par l’utérus gravide vers l’hypochondre droit où siègent les douleurs. Les signes péritonéaux sont souvent absents en raison de la situation plus profonde de l’appendice, le diagnostic de cholécystite peut être évoqué.
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L’échographie apporte une aide essentielle au diagnostic. La survenue d’une appendicite compliquée est particulièrement grave chez la femme enceinte et engage le pronostic de la grossesse alors que l’appendicectomie pour appendicite est sans conséquence pour l’embryon.1
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
A) Arbre décisionnel devant une suspicion d’appendicite.1
Il est important de préciser que cet arbre décisionnel s’adresse à l’adulte, il ne concerne pas les situations particulières que sont l’appendicite de l’enfant et de la femme enceinte. Il tient compte en particulier des situations de forte prévalence notamment les sujets de moins de 30 ans et les plus de 65 ans.
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L’échographie est l’examen à considérer en première intention, chez le sujet masculin jeune et chez la femme. Elle possède une valeur diagnostique importante en cas de visualisation de l’appendicite ce qui en fait une exploration intéressante, car elle permettrait ainsi d’éviter le scanner dont le caractère irradiant et le risque de cumul d’exposition (en particulier chez le sujet jeune) ont été rappelés. Il a été toutefois souligné qu’il s’agissait d’un examen opérateur et patient dépendant (sexe et morphotype).
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Chez le sujet âgé, l’utilisation du scanner est préconisée, l’examen apparaissant plus approprié pour établir un diagnostic différentiel colique.
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Chez le sujet obèse, les avis des professionnels sont partagés quant à l’utilisation en première intention du scanner ou de l’échographie.
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En règle générale, dans les situations où l’échographie n’est pas contributive, un recours au scanner est préconisé.
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Selon les experts, le délai de réalisation d’un scanner est de 4h en cas de signes cliniques de gravité (masse à la palpation, empâtement…) ou de terrain fragile (corticothérapie, diabète) et dans un délai de 24h en absence de signes cliniques de gravité.
B) biologie
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La NFS met en évidence une hyperleucocytose (> 10 000/mm3) à polynucléaires (80 % des cas).
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La CRP est élevée dans la majorité des cas (> 8 mg/L).
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Une bandelette urinaire négative permet d’éliminer une infection urinaire.
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Les β-HCG sont dosées chez les femmes en âge de procréer pour écarter la possibilité d’une grossesse extra-utérine.
C) L’échographie
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Sensibilité de 85 % et spécificité de 90 %.
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Simple et rapide pour le diagnostic positif mais surtout pour éliminer les causes gynécologiques ou urinaires.
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De par son caractère non-irradiant, l’échographie est particulièrement utile chez l’enfant et la femme jeune. Son intérêt a également été montré chez cette dernière dans la recherche des diagnostics différentiels gynécologiques.
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Les principaux inconvénients sont le caractère opérateur dépendant de l'acquisition et de l'interprétation de l’image et les limites inhérentes aux patients notamment la morphologie (obésité) et la distension aérique qui gêne la visualisation des structures digestives.
Les critères échographiques de visualisation d’un appendice inflammatoire sont :
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un diamètre de plus de 6-8 mm avec une épaisseur pariétale de plus de 3mm.
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aspect en cocarde
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présence d'un stercolithe (image hyperéchogène)
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infiltration hyperéchogène de la graisse péri-appendiculaire, épanchement dans le cul-de-sac de Douglas, présence d'un abcès (collection hypoéchogène).
D) TDM abdomino-pelvien :
- Le scanner abdominal est devenu l’examen complémentaire de référence pour toute urgence abdominale en cas de doute diagnostique, en raison d’une valeur prédictive négative proche de 100 %. C’est-à-dire que la visualisation d’un appendice normal au scanner élimine le diagnostic d’appendicite. Il est indiqué en première intention chez le sujet âgé.
Méthode de réalisation : injection intra-veineuse de PDC avec opacification digestive.
Le scanner permet :
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Diagnostic positif : un diamètre de plus de 6 mm avec une épaisseur pariétale de plus de 3mm et infiltration de la graisse péri-appendiculaire
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Recherche les complications : abcès, épanchement périhépatique, du cul-de-sac de Douglas voire de la grande cavité péritonéale.
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Élimine les diagnostics différentiels : diverticulite sigmoïdienne, iléite terminale…
E) L’IRM
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L’IRM est une modalité d'imagerie intéressante pour les patients chez qui les risques de rayonnement ou de néphrotoxicité potentielle des produits de contraste iodés présente un risque important, c’est en particulier le cas des femmes enceintes et de l'enfant.
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L’échographie est l’examen de première intention en cas de suspicion d'appendicite chez la femme enceinte. Cependant, quand l’échographie n’est pas contributive ou a abouti à un examen incertain, certaines études récentes recommandent l’IRM.1 1
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Selon les critères de pertinence édictés par l'American Collège of Radiology (ACR), l’ACR considère, qu’en cas de douleur en fosse iliaque droite, de fièvre et de leucocytose chez la femme enceinte, l’IRM est « plus approprié » que le scanner. L’ACR considère également que l’IRM est une alternative intéressante à l’échographie pour les femmes enceintes et les enfants, dont l'exposition aux rayonnements ionisants relève d’une préoccupation majeure.1
F) Eléments décisionnels formalisés sous forme de propositions (HAS 2012)
- Devant une douleur abdominale, aucun signe ou symptôme clinique (y compris la fièvre ou l’apyrexie) n’a de valeur diagnostique individuelle suffisamment élevée pour permettre de confirmer ou d’exclure un diagnostic d’appendicite (accord fort).
- Devant une douleur abdominale, aucun paramètre biologique (leucocytes, PNN, CRP) n’a de valeur diagnostique individuelle suffisamment élevée pour permettre de confirmer ou d’exclure un diagnostic d’appendicite (accord fort).
- Devant une douleur abdominale évocatrice d’une appendicite, l’absence concomitante d’une défense en fosse iliaque droite, d’une leucocytose supérieure à 10×10^9 cellules/L et d’une CRP supérieure à 8 mg/L rend le diagnostic d’appendicite aiguë peu probable (accord relatif).
- Devant une douleur abdominale évocatrice d’une appendicite, la combinaison d’une défense en fosse iliaque droite à une leucocytose supérieure à 10×10^9 cellules/L et une CRP supérieure à 8 mg/L chez l’homme jeune rend le diagnostic d’appendicite aiguë très probable (accord fort).
- Au regard de la faible qualité des données publiées, les scores clinico-biologiques d’Alvarado et d’Andersson ne peuvent pas être considérés validés, mais peuvent apporter une aide pour apprécier la probabilité d’appendicite et pour orienter la suite de la prise en charge du patient (accord relatif).
- D’après une littérature hétérogène et de faible qualité, l’intérêt diagnostique de l’échographie paraît variable, opérateur et patient dépendant. Lorsque l’échographie visualise l’appendice, sa valeur diagnostique semble être importante. En revanche, la non visualisation de l’appendice ne permet pas d’exclure une appendicite (accord fort).
- Le scanner est performant pour établir le diagnostic d’appendicite ou pour l’exclure. L’indication de cet examen doit être posée en considérant son caractère irradiant (accord relatif).
- La cœlioscopie exploratrice n’est pas à réaliser en première intention, mais elle peut être proposée lorsque l’imagerie (échographie puis scanner) n’est pas contributive chez la femme jeune (accord relatif).
- Au regard des données publiées, le traitement antibiotique ne peut actuellement être considéré validé (accord relatif).
DIAGNOSTICS DIFFÉRENTIELS
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ÉTIOLOGIE
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COMPLICATIONS
A) abcès appendiculaire
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L’abcès peut compliquer une appendicite suppurée ou être inaugural.
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La douleur est toujours localisée en FID mais déborde dans le flanc droit et l'hypogastre, on note un arrêt des matières et des gaz (iléus réflexe).
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La perception d'une masse est rare (plus facilement palpable après l'anesthésie générale avant l'incision)
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La fièvre est supérieure à 38,5°C le plus souvent
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La NFS retrouve une hyperleucocytose > 15.000/mm³
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L’échographie / le scanner confirment la présence de l'abcès et peuvent permettre une ponction percutanée
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Le traitement repose sur le drainage en urgence, le plus souvent par abord chirurgical associé à l’appendicectomie. En cas d’abcès volumineux, on peut proposer un drainage percutané radiologique et une appendicectomie 2 à 4 mois plus tard.
B) Plastron appendiculaire
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Il s’agit d’une infiltration inflammatoire diffuse, mal limitée, de la région péri-appendiculaire. C’est une péritonite localisée.
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Le patient a des douleurs de la FID assez diffuses avec une sensation d’empâtement douloureux. La peau en regard de la FID peut être rouge et chaude.
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La palpation cherche une masse douloureuse, mal limitée, de la FID, le reste de l’abdomen est souple, sans défense.
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Le syndrome infectieux est marqué avec une fièvre > 38,5 °C et une hyperleucocytose marquée.
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Le scanner permet d’affirmer le diagnostic en mettant en évidence une masse de la FID engainant les anses grêles avec des signes inflammatoires très importants.
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Le traitement repose sur l’antibiothérapie IV en hospitalisation. Si l’évolution se fait vers la sédation des symptômes cliniques et biologiques, une appendicectomie sera programmée ultérieurement.
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En l’absence de traitement ou en cas de traitement inefficace, l’évolution se fait en général vers l’abcédation.1
C) Péritonite appendiculaire
Elle peut survenir selon plusieurs modalités :
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En trois temps : par rupture d'un abcès compliquant un plastron appendiculaire
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En deux temps : par rupture d'un abcès appendiculaire.
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En un temps : inaugurale de l'appendicite : la douleur a commencé par un « coup de poignard » au niveau de la FID et s'étend rapidement à l’ensemble de l'abdomen. Il n’y a pas de pneumopéritoine.
D) Complications post-opératoires
1) Immédiates
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Iléus post-opératoire
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Hématome de paroi ou intra-abdominal
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Abcès de paroi (surtout après laparotomie) ou abcès pelvien (plus fréquents après cœlioscopie)
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Péritonite post-opératoire par lâchage du moignon appendiculaire
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Complications non spécifiques : anesthésique, infection urinaire, thromboembolique.
2) À distance
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Occlusions sur brides ou des éventrations sur le Mc Burney ou un orifice de trocart.1
PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE
A) Appendicite aigüe non compliquée
1) Mise en condition
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Urgence chirurgicale +++
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A jeun
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Bilan pré-opératoire
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VVP + hydratation et correction des troubles hydro-électrolytiques
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Traitement symptomatique : Antalgiques IV, Antispasmodiques IV, antiémétique IV si vomissement.
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Consultation d'anesthésie en urgence
2) Traitement chirurgical
L’appendicectomie est réalisée dès que possible par cœlioscopie ++ ou laparotomie (incision de McBurney) :
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Induction de l'anesthésie et antibioprophylaxie per opératoire.
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Exploration de l'ensemble de la cavité péritonéale → confirmation de l'appendicite, d'une péritonite associée, d'un autre diagnostic si l'appendice est normal (adénolymphite, diverticule de Meckel, pathologie gynécologique)…
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Prélèvement de tout liquide péritonéal pour analyse cyto-bactériologique
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La pièce d’appendicectomie est envoyée pour examen anatomo-pathologique afin de confirmer l’appendicite et d’en préciser le stade (appendicite catarrhale, suppurée, gangreneuse…) mais également pour éliminer une autre cause : tumeur carcinoïde de l’appendice, maladie de Crohn…
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Nettoyage de la gouttière pariéto-colique droite et du cul-de-sac de Douglas.
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Fermeture.
B) Appendicite aigüe compliquée
1) Plastron appendiculaire
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En présence de signes infectieux patents, des prélèvements bactériologiques urinaires et sanguins (au moins trois hémocultures faites à intervalle rapide) sont effectués.
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En raison des signes inflammatoires locaux importants et de l’iléus, la dissection abdominale est difficile et le risque de plaie et de fistule du grêle important.
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Le traitement est initialement médical avec des antalgiques, une antibiothérapie parentérale probabiliste (contre les germes digestifs), puis adaptée à d’éventuels germes mis en évidence par hémoculture.
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En cas de résolution rapide des symptômes, l’appendicectomie sera réalisée de façon classique, 2 à 4 mois plus tard pour éviter la récidive.
2) Abcès appendiculaire
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En cas d’abcès de petite taille ou associé à des signes péritonéaux : le traitement est chirurgical d’emblée avec appendicectomie et drainage.
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En cas d’abcès volumineux : drainage de l’abcès par voie percutanée radiologique ou chirurgicale et antibiothérapie pendant 7 jours (d’abord probabiliste puis adaptée aux germes trouvés dans l’abcès). L’appendicectomie sera réalisée 2 à 4 mois plus tard en cas d’évolution clinique favorable.
3) Péritonite appendiculaire
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Urgence chirurgicale.
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Dès le diagnostic établi, une antibiothérapie parentérale est mise en route et le patient est opéré après avoir été vu par l’anesthésiste.
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L’intervention consiste en une appendicectomie associée à un lavage abondant et soigneux de la cavité péritonéale. Elle peut être réalisée en cœlioscopie.
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L’antibiothérapie est poursuivie au moins 5 jours et au moins 48h après obtention de l'apyrexie.1
ÉVOLUTION/PRONOSTIC
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Les membres du groupe d’orientation (GO) ont souligné l’importance de la pertinence de l’acte chirurgical en rappelant qu’une appendicectomie inutile n’est pas sans risque. L’apparition fréquente de brides intestinales constitue la première cause d’occlusion post-opératoire (2 à 3%) et représente 40% des causes d’occlusions intestinales aiguës.
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Par ailleurs, dans l’évaluation a posteriori de la pertinence d’une appendicectomie, la prise en compte de l’histoire naturelle de l’appendicite est primordiale selon les experts. Les formes d’appendicite sont très variables : elles peuvent être graves d’emblée, moins graves ou résolutives.1
PRÉVENTION
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SURVEILLANCE
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CAS PARTICULIERS
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THÉRAPIES FUTURES
A) Antibiothérapie
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Au regard des données publiées disponibles qui présentent des faiblesses méthodologiques, le traitement antibiotique ne peut actuellement être considéré validé. Des études contrôlées randomisées sont nécessaires pour démontrer l’efficacité des antibiotiques notamment à long terme et pour identifier les sous-groupes de patients pouvant bénéficier de ce traitement.1
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Le traitement par antibiotiques (ATB) pour une appendicite (APP) aiguë non compliquée à court terme a été prouvé efficace dans une étude initiale (APPAC) mais le résultat à long terme était jusqu’alors inconnu. La même équipe de Finlande a eu pour objectif de déterminer le taux de récidives d’APP tardive sur un suivi observationnel de 5 ans – essai initial de novembre 2009 à juin 2012 puis jusqu’en septembre 2017. Un essai clinique randomisé multicentrique a comparé l’appendicectomie (n = 273) aux ATBT (n = 257) pour un total de 530 patients de 18 à 60 ans, ayant une APP aiguë non compliquée, confirmée par CT-scan. Cette analyse cible les patients ayant bénéficié d’une antibiothérapie unique (3 jours : Ertapenem IV, suivi de 7 jours : lévofloxacine et métronidazole PO) et observe le taux de récurrence d’appendicite de 1 à 5 ans, les complications, la longueur d’hospitalisation et de l’arrêt de travail. Durant la première année, 70 des 257 patients ayant reçu un ATB ont bénéficié d’une appendicectomie et 30 patients entre 1 et 5 ans. L’incidence cumulative de récurrence d’appendicite est de 39,1 % à 5 ans. Sur les 85 patients ayant subi une appendicectomie à la suite d’un ATB, 76 avaient une APP non compliquée, 2 une APP compliquée et 7 n’en avaient pas. A 5 ans, le taux de complications (infection du site chirurgical, hernies incisionnelles, douleurs abdominales et symptômes obstructifs) était de 24,4% dans le groupe appendicectomie contre 6,5% dans le groupe antibiotique. Aucune différence sur la durée d’hospitalisation n’a été démontrée mais une durée d’arrêt de travail prolongée de 11 jours dans le groupe chirurgical. 1