Ténosynovite de De Quervain
INTRODUCTION/GÉNÉRALITÉ
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HISTORIQUE
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PHYSIOPATHOLOGIE
- Elle représente un processus inflammatoire qui concerne la gaine commune du court extenseur et du long abducteur du pouce.
- Elle s’accompagne d’une tuméfaction ligneuse située au-dessus de la styloïde, adhérant au plan ostéo-périosté (correspondant à l’hypertrophie de la coulisse fibreuse associée à une réaction inflammatoire de la gaine).
ÉPIDÉMIOLOGIE
- C’est la plus fréquente des ténosynovites affectant les gaines dorsales du poignet.
FACTEURS DE RISQUES
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EXAMEN CLINIQUE
- La palpation et la mise en étirement maximal par flexion-adduction du pouce plus inclinaison cubitale du poignet viennent confirmer le diagnostic.
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
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DIAGNOSTICS DIFFÉRENTIELS
A) Tendinites du poignet, de la main et des doigts
- Les tendinites sont des inflammations des tendons et les ténosynovites, des inflammations des tendons et de leurs gaines synoviales.
- On a affaire le plus souvent, au départ, à des tendinites ou ténosynovites aiguës dont le diagnostic ne doit jamais être un diagnostic de facilité porté à tort devant toute douleur du poignet ou des doigts.
- La douleur est réveillée ou exacerbée par les gestes qui mettent en jeu ce tendon, par sa palpation, par sa mise en tension contre résistance ou par son allongement passif.
- Lorsqu’il est palpable, le tendon est souvent épaissi et il peut être entouré d’un empâtement rénitent (parfois siège de crépitations) qui signe l'existence d'une synovite liquidienne péri-tendineuse d’où le nom de ténosynovite.
- Le diagnostic est clinique et la prise en charge la même que celles des autres tendinites (attelle de repos, anti-inflammatoires, antalgiques, kinésithérapie)
1) Les tendinites postérieures touchent les tendons du cubital postérieur, des 2 muscles radiaux ainsi que ceux des extenseurs des doigts au poignet ou à la face dorsale de la main.
2) Les tendinites externes sont représentées :
par la styloïdite radiale, tendinite d'insertion de l'huméro-stylo-radial (ou long supinateur) sur la styloïde radiale,
par les tendinites des muscles extrinsèques du pouce, beaucoup plus fréquentes.
3) Les tendinites antérieures peuvent intéresser :
soit les tendons des fléchisseurs du poignet (grand et petit palmaire et cubital antérieur) qui sont superficiels et faciles à explorer.
soit les tendons des fléchisseurs des doigts à la partie toute inférieure de l'avant-bras et surtout au niveau de leur trajet dans le canal carpien.
B) Ténosynovites des fléchisseurs des doigts
- Le plus souvent, elles prennent une forme chronique de ténosynovite sèche hypertrophique qui va rester sans expression clinique propre mais va donner naissance à un syndrome du canal carpien en raison de la compression qu'elle va exercer sur le nerf médian.
- Dans quelques cas seulement, il existe une ténosynovite liquidienne des tendons des fléchisseurs d'expression rhumatologique bruyante.
- Elle se manifeste alors par de vives douleurs du poignet, irradiant vers la paume de la main et vers les doigts qui sont placés en position antalgique de flexion palmaire.
- Il existe un empâtement diffus et une tuméfaction douloureuse de la face antérieure du poignet.
- La douleur est fortement accrue à l'extension passive et à la flexion contrariée des doigts.
- Pour le tendon du grand palmaire, le point douloureux est à la face antérieure du poignet.
- Pour le tendon du cubital antérieur, la tuméfaction est en regard du pisiforme avec douleur à la flexion-inclinaison cubitale contrariée du poignet.
- La ténosynovite du long fléchisseur du pouce est rare, entraînant une tuméfaction douloureuse de la face palmaire du pouce jusqu’à l’articulation interphalangienne.
- l’existence d’un contexte étiologique professionnel ne doit pas faire méconnaître une cause spécifique non professionnelle : rhumatismes inflammatoires, goutte, …
- Le passage au stade de tendinite chronique est possible en l'absence de traitement adapté et de mesures suffisantes de prévention des rechutes et des récidives.
- Beaucoup de formes rebelles ne le deviennent que parce qu'elles n'ont pas été correctement traitées.
- Les formes rebelles doivent faire vérifier l'absence de facteurs extra-professionnels et n'autorisent pas la multiplication des infiltrations locales.
- Le recours à la chirurgie est réservé à certaines tendinites rebelles en particulier la tendinite sténosante de De Quervain.
Tous les moyens utiles en pareil cas doivent être d'emblée associés :
- arrêt d'activité de 15 jours ou 3 semaines pour une forme récente (avec suppression de toutes les sollicitations professionnelles et extra-professionnelles),
- immobilisation du poignet par une orthèse de repos,
- infiltration locale de corticostéroïde en début de période de repos (et non à sa place),
- anti-inflammatoires non stéroïdiens,
- séances de physiothérapie sédative,
- analyse du mécanisme en vue d'une prévention des récidives (en lien avec le médecin du travail.
- L’âge supérieur à 40 ans est un élément favorisant en tant que facteur de dégénérescence téno-synoviale.
ÉTIOLOGIE
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COMPLICATIONS
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PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE
- Son traitement est d’abord médical comme celui de toutes les tendinites, plus rarement chirurgicale par libération tendineuse en cas d’échec du traitement médical bien conduit.
ÉVOLUTION/PRONOSTIC
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PRÉVENTION
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SURVEILLANCE
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CAS PARTICULIERS
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THÉRAPIES FUTURES
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