Maladie de Parkinson (MP)

mise à jour
Mise à jour 28/09/2021

INTRODUCTION/GÉNÉRALITÉ

  • La maladie de Parkinson (MP) est une affection chronique, lentement évolutive, définie par la présence de symptômes moteurs (tremblement de repos, lenteur et difficulté de mouvement ou bradykinésie, rigidité musculaire, troubles de l’équilibre) associés à des symptômes non-moteurs variables (tels que constipation, fatigue, dépression et anxiété, troubles du sommeil, troubles de l’odorat, troubles cognitifs).
  • Elle est la cause la plus fréquente des syndromes parkinsoniens.
  • On distingue la MP des autres causes de syndromes parkinsoniens qui peuvent être liés à la prise de médicaments comme les neuroleptiques ou secondaires à des maladies neurodégénératives (plus rares que la MP) pour lesquelles le syndrome parkinsonien est associé à d'autres symptômes et n'est pas amélioré par les traitements.1

HISTORIQUE

Votre texte ici

PHYSIOPATHOLOGIE

Votre texte ici

ÉPIDÉMIOLOGIE

  • Environ 160 000 personnes traitées pour maladie de Parkinson en 2012 en France : 2 à 3 personnes sont atteintes pour 1 000 habitants.
  • Environ 25 000 nouveaux cas en 2012 en France.
  • La maladie est environ 1,5 fois plus fréquente chez l'homme que chez la femme.
  • Sa fréquence augmente fortement avec l’âge.
  • Age moyen au début des traitements : 77 ans ; 20 % des nouveaux malades sont âgés de moins de 65 ans.

FACTEURS DE RISQUES

  • L'âge représente le principal facteur de risque de la maladie. Rare avant l’âge de 50 ans, sa fréquence augmente ensuite fortement avec le vieillissement. L’âge moyen au diagnostic se situe autour de 75-80 ans.
  • La MP est environ 1,5 plus fréquente chez les hommes que chez les femmes. Ce rapport évolue avec l’âge : proche de 1 chez les patients les plus jeunes, il augmente progressivement avec l’âge de début de la maladie, ce qui suggère que des expositions environnementales, peut-être professionnelles auxquelles les hommes seraient plus exposés, pourraient jouer un rôle plus important chez les patients développant la maladie à un âge plus élevé.
  • Parmi les facteurs environnementaux, le rôle de l’exposition aux pesticides a été largement étudié. L’hypothèse d’un lien entre la MP et l’exposition aux pesticides a été émise au début des années 1980 suite à l’apparition de plusieurs cas de syndrome parkinsonien parmi des toxicomanes ayant utilisé par voie intraveineuse du 1-méthyl-4-phényl-1,2,3,6-tétrahydro pyridine (MPTP). Cette molécule, une fois métabolisée, a une structure chimique proche de celle du paraquat, un herbicide non sélectif dont l’utilisation est depuis 2007 interdite dans les pays membres de l’Union Européenne. Par la suite, plusieurs études ont porté sur le rôle de l’exposition professionnelle aux pesticides dans la MP. Une méta-analyse de 46 études a estimé que le risque de MP est 1,6 fois plus élevé chez les personnes exposées aux pesticides au cours de leur vie. Deux autres méta-analyses retrouvent des résultats similaires.
  • Le rôle d’autres expositions professionnelles comme l’exposition aux métaux ou aux solvants a également été évoqué.1

EXAMEN CLINIQUE

A) Clinique 

Les symptômes moteurs d’une maladie de Parkinson idiopathique sont :

  • l’akinésie (difficulté d’initiation du mouvement) et/ou bradykinésie (lenteur du mouvement) et/ou hypokinésie (pauvreté du mouvement) 
  • l’hypertonie extrapyramidale 
  • le tremblement de repos (parfois absent, disparaît lors du mouvement volontaire).
  • À cette triade typique, une instabilité posturale s’ajoute souvent précocement dans les syndromes apparentés.

B) Évaluation des troubles moteurs et de leurs conséquences

L’évaluation des troubles moteurs peut être réalisée à partir des échelles suivantes :

  • MDS-UPDRS (Movement Disorder Society’s revision of the Unified Parkinson Disease Rating Scale) :  échelle composite qui couvre de manière multidimensionnelle les différents aspects du patient ;
  • sa réalisation est recommandée initialement et au cours du suivi.
  • Berg Balance Scale.
  • Timed Up and Go.
  • Test de marche de 6 minutes.
  • Test des 10 mètres de marche.1

EXAMENS COMPLÉMENTAIRES

Votre texte ici

DIAGNOSTICS DIFFÉRENTIELS

Votre texte ici

ÉTIOLOGIE

Votre texte ici

COMPLICATIONS

A) Conséquences directes

Les conséquences directes de ces symptômes sont :

  • des troubles de la préparation du mouvement (initiation, ajustements posturaux, planification des mouvements complexes) ;
  • une altération des mouvements automatiques : marche, écriture ;
  • des troubles de la motivation.

B) Conséquences générales

Les conséquences générales de ces symptômes sont :

  • des complications motrices provoquées par le traitement (fluctuations des performances motrices et mouve- ments anormaux involontaires) 
  • des troubles morpho-statiques (triple flexion, camptocormie, inclinaisons latérales du tronc, etc.) 
  • une altération de la fonction posturale (rétropulsion, ajustement postural, antécolis, etc.) 
  • une altération de la marche : marches à petits pas, enrayage cinétique (freezing), festination (tendance à marcher plus vite de façon à éviter la chute en avant) 
  • une altération de la gestuelle : diminution de l’amplitude (micrographie, etc.) et de la vitesse des mouvements 
  • des risques de chute 
  • des limitations d’activités (transferts, dextérité, s’alimenter, marche, etc.) 
  • des restrictions de participation (loisirs, professions, activités sociales, communication, etc.) 
  • un déconditionnement physique (lié à l’ensemble des altérations ci-dessus).1

PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE

Votre texte ici

ÉVOLUTION/PRONOSTIC

Votre texte ici

PRÉVENTION

Votre texte ici

SURVEILLANCE

Votre texte ici

CAS PARTICULIERS

Votre texte ici

THÉRAPIES FUTURES

Votre texte ici

RÉFÉRENCES