Variole
Mise à jour
27/09/2021
INTRODUCTION/GÉNÉRALITÉ
- Famille des Poxviridae, sous famille des Chordopoxvirinae, genre Orthopoxvirus auxquels appartiennent également les virus du Monkeypox, de la vaccine et du Cowpox
- Virus à ADN double brin, en forme de brique, linéaire, de 200 nm de diamètre
- Maladie contagieuse, à réservoir humain.
- Transmis principalement par voie respiratoire au contact d’un varioleux, mais aussi plus à distance par l’intermédiaire de croûtes pouvant souiller les objets (literie, linge).
- Le virus est présent dans les voies aériennes supérieures et dans les lésions cutanées. Le varioleux n’est pas contagieux pendant l’incubation mais du premier jour de la maladie jusqu'à la chute des croûtes
HISTORIQUE
- Le dernier cas de variole « acquise naturellement » est survenu en 1977 en Somalie. La connaissance que l’on a de cette maladie et des moyens de lutte appropriés repose donc, pour l’essentiel, sur les documents existants ainsi que sur l’expérience de quelques professionnels de santé ayant soit eu à traiter des patients atteints de variole (mais le dernier cas en France remonte au milieu des années 50), soit participé aux campagnes d’éradication.
- Dans le contexte actuel, aucune variole ne peut avoir une origine naturelle. La survenue d’un cas de variole (hors contamination de laboratoire dans un des 2 laboratoires conservant des souches de virus) serait liée à une action délibérée. Or, une attaque utilisant le virus de la variole serait un événement d’importance mondiale qui ne saurait rester limité au seul pays de survenue du ou des premiers cas.1
PHYSIOPATHOLOGIE
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ÉPIDÉMIOLOGIE
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FACTEURS DE RISQUES
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EXAMEN CLINIQUE
- En pratique, au cours d’une variole, les patients sont considérés comme infectants dès l’installation de la phase fébrile. Cette maladie, à peu près oubliée des médecins, est à l’origine d’une symptomatologie initiale peu spécifique : fièvre, malaise général de type grippal pendant 4 à 7 jours, suivis par une éruption maculaire, puis vésiculaire semblable à une varicelle. Il existe 2 formes de la maladie : variola major (à l’origine de 30 % de décès chez les personnes non immunisées) et minor (1% de décès).
- Tableau classique (variola major) : éruption vésiculo-pustuleuse d’évolution centrifuge, évoluant d’une seule poussée ; lésions, prédominant sur la face et les extrémités, enchâssées dans le derme, de consistance dure.
- Autres formes cliniques possibles (forme mineure = alastrim, forme hémorragique)
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
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DIAGNOSTICS DIFFÉRENTIELS
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ÉTIOLOGIE
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COMPLICATIONS
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PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE
- Absence de traitement spécifique, antibiotiques dans les surinfections cutanées.
- Le cidofovir, et le ST246 ont montré une efficacité dans les modèles animaux.
- Immunoglobulines spécifiques obtenues à partir de donneurs vaccinés (stock limité)
- La vaccination administrée dans les 4 jours suivant l’exposition pourrait atténuer la sévérité voire prévenir la maladie.
ÉVOLUTION/PRONOSTIC
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PRÉVENTION
- Vaccin (vaccin vivant atténué) de deuxième et troisième génération
- Précautions standard et précautions complémentaires contact et air (chambre à dépression), port d’ appareil de protection respiratoire (APR) (masque FFP2) par les soignants.
- Signalement (ARS, InVs, OMS) et notification du cas (Déclaration obligatoire) : fiche ARS de déclaration d'une orthopoxvirose dont la variole.
SURVEILLANCE
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CAS PARTICULIERS
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THÉRAPIES FUTURES
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