Insuffisance veineuse chronique/Varices
Mise à jour
07/08/2020
PHYSIOPATHOLOGIE
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ÉPIDÉMIOLOGIE
- La prévalence de l’insuffisance veineuse chronique (IVC) est estimée entre 11 et 24 % dans les pays industrialisés, 5 % en Afrique et 1 % en Inde, avec une nette prépondérance féminine.
- La prévalence des télangiectasies, ou veines réticulaires, est estimée entre de 50 et 60 %, celle des varices entre 10 et 30 %, celle des ulcères entre 1 à 2 % de la population générale.
- La consultation pour « jambes lourdes » représente 7 % de l’ensemble de la pathologie rencontrée en médecine générale
FACTEURS DE RISQUES
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EXAMEN CLINIQUE
- L’IVC peut être asymptomatique, mais souvent on retrouve isolément ou associées : une sensation de jambes lourdes, de pesanteurs, de crampes ou des impatiences. Ces sensations sont majorées en fin de la journée, après station debout ou assise prolongée, et par la chaleur. Elles sont améliorées par le froid, la surélévation des membres inférieurs, l’exercice physique, la compression veineuse.
- Les signes physiques sont les télangiectasies, les varicosités ou de véritables varices, les oedèmes et dans les cas les plus évolués des troubles trophiques (dermite ocre, atrophie blanche, ulcère). Les oedèmes sont modérés et intermittents, apparaissant en fin de journée, disparaissant après une nuit de repos. La gêne esthétique est un motif fréquent de consultation.
- L’examen clinique permet de poser le diagnostic.
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
L’écho-Doppler est l’examen de référence pour le diagnostic étiologique d’IVC, il permet :
- d’explorer la continence des valvules veineuses
- le diamètre veineux.
- de rechercher la présence d’une thrombose veineuse récente ou séquellaire
- de rechercher un reflux valvulaire profond ou superficiel.
DIAGNOSTICS DIFFÉRENTIELS
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ÉTIOLOGIE
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COMPLICATIONS
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PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE
A) Les règles hygiéno-diététiques comportent principalement :
- le contrôle pondéral
- la pratique d’exercices physiques (marche)
- la surélévation des membres inférieurs
- les douches fraîches.
- Il est conseillé d’éviter toute exposition prolongée à une source de chaleur, les vêtements trop serrés, les chaussures à talons hauts…
B) Les veinotoniques
- Peuvent être proposés aux patients ayant une symptomatologie douloureuse, des lourdeurs de jambes, des oedèmes.
- Ils sont idéalement prescrits en complément de la compression veineuse.
- Leur utilisation doit se faire de façon discontinue, par cures de courte période.
C) La compression veineuse est le traitement de référence de l’insuffisance veineuse sous toutes ses formes.
- Elle est prescrite au stade débutant ou très évolué de l’IVC et dans le cas d’IV aiguë (secondaire à une thrombose veineuse).
- Les modalités sont différentes en fonction du stade de l’IVC : les bandes sont privilégiées en cas d’ulcère, les chaussettes, bas ou collant dans les autres situations. La compression est aussi fondamentale dans le traitement du lymphoedème et les oedèmes d’autre origine que veino-lymphatique.Il existe plusieurs types de compression : bandes, chaussettes ou bas jarret, bas, hémicollants ou collants. Les bandes sont plutôt utilisées pour une courte durée (quelques jours à quelques semaines).
- La force de la compression est dégressive de la distalité à la racine du membre. Il existe quatre classes (de I à IV) définies en fonction de la pression exercée à la cheville.
Les contre-indications absolues de la compression médicale sont :
- l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs avec indice de pression systolique (IPS) < 0,6
- la microangiopathie diabétique évoluée (pour une compression > 30 mmHg)
- la phlegmatia coerulea dolens
- la thrombose septique.
Modalités d’utilisation :
- En cas d’utilisation de chaussettes, de bas, ou de collant, la compression est mise en place dès que possible après le lever. Si un oedème s’installe très vite, il faut se rallonger, jambes surélevées quelques minutes, avant d’enfiler la compression.
- La mise en place est souvent difficile, certains petits « trucs » permettent de la faciliter. Il faut retourner à l’envers la chaussette, le bas ou le collant jusqu’au pied. Puis il faut enfiler le pied, en maintenant le bas par le talon jusqu’à ce que celui-ci soit parfaitement en place, puis passer le reste du bas. Il ne faut pas tirer trop fort sur la chaussette. En cas d’utilisation de bas à « pieds ouverts », on peut s’aider d’enfile-bas. Parfois, pour faciliter le port de contention forte, on peut superposer deux chaussettes de force différente. La force la plus faible est mise en place en premier puis la seconde passe plus facilement
ÉVOLUTION/PRONOSTIC
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PRÉVENTION
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SURVEILLANCE
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CAS PARTICULIERS
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THÉRAPIES FUTURES
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